Dans des cas d'abandon familial, il est possible de demander la modification de l'autorité parentale et des droits de visite en se référant à l'article 373-2-1, soulignant la nécessité de protéger l'intérêt supérieur de l'enfant. Les procédures judiciaires appropriées permettent d'assurer que tous les aspects sont traités équitablement, garantissant le bien-être des enfants et respectant les droits des deux parties.
Dans un cas traité l'année dernière, un de mes clients souhaitait dissoudre son PACS suite à l'abandon de la famille par son partenaire. La complexité résidait dans la répartition des biens communs et l'organisation de l'autorité parentale. En vertu de l'article 515-4 du Code Civil, nous avons pu dissoudre le PACS et, par une action en justice, retirer l'autorité parentale au partenaire non coopératif, en accordant la résidence des enfants à ma cliente ainsi que la suppression de son droit de visite, étant donné son désintérêt manifeste pour les enfants.
Choisir une séparation de corps au lieu d’un divorce peut répondre à des motivations variées, telles que des considérations religieuses, économiques ou liées à la situation des enfants. La loi française offre la possibilité d'une séparation de corps (article 297 du Code Civil) qui permet de suspendre la vie commune tout en maintenant le lien matrimonial, une option moins radicale que le divorce et souvent choisie pour des raisons fiscales ou patrimoniales.